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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 15:36

Les représentations de Afrique, entre chimères et réalités (explorations) ont eues lieu les 18 et 19 juin 2011 au Nouveau Théâtre du Huitième à Lyon.

 

De par un travail d’investigations, les enfants sont partis à la découverte du continent africain au travers des traces retrouvées en région lyonnaise.  Une visite au musée africain de Lyon, la rencontre avec le sociologue Ya Mutuale Ba, des recherches menées à la Médiathèque du Huitième, la lecture de Combats de nègres et de chien de Bernard Marie-Koltès : Afrique, entre chimères et réalités sera le fruit de toutes ces expériences.

 

Au travers de ce compte-rendu, les enfants feront entendre leur point de vue sur l’Afrique : ce qu’ils en imaginent, ce qu’ils en savent, ce qu’ils en découvrent, ce qui les interroge.

 

 

Les photographies qui suivent ont été prises par Suzanne Guillemin, lors des dernières répétitions.

 

 

PROLOGUE

 

 

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VILLAGE AFRICAIN

 

"Chez nous, il y a un proverbe qui dit: lorsqu'un bébé est dans le ventre, il appartient à la mère. Lorsqu'il naît, il appartient à tout le monde"

 

Extrait de Aya de Yopougon, une B.D deMarguerite Abouet et Clément Oubrerie.

 

 

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QUESTIONS

 

"Y a t-il des usines nucléaires en Afrique?"

"Lorsqu'une personne décède, comment se déroule l'enterrement en Afrique?"

"Pourquoi sont-ils noirs?"

"Combien y a t-il de théâtre dans les pays les plus pauvres?"

"Quelles sont les spécialités culinaires africaines?"

"Les blancs sont-ils plus riches que les noirs?"

 

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PREJUGES

 

Préjugé N°1: L'Afrique est pauvre.

Préjugé N°2: En Afrique, tout le monde est accueillant.

Préjugé N°3: L'afrique est une grande aventure spirituelle.

Préjugé N°4: L'Afrique, c'est dangereux.

Préjugé N°5: L'Afrique nous envahit.

 

 

LA CONTROVERSE DE VALLADOLID

 

"Le juge : Mes chers frères, ma décision est prise. Les habitants des terres nouvelles sont bien nés D’Adam et d’Eve, comme nous. Ils jouissent comme nous d’un esprit et d’une âme immortelle et ils ont été rachetés par le sang du Christ. Ils sont par conséquent notre prochain.

 

Le colon : Eminence, pardonnez-moi, je respecte naturellement votre choix, mais vous devez savoir que vous condamnez à la ruine tous les établissements espagnols du nouveau Monde.

 

Le juge : Nous sommes, en effet, très sensibles au coup porté à la colonisation. S’il est clair que les Indiens sont nos frères en jésus Christ, doués d’une âme raisonnable comme nous, en revanche il est bien vrai que les habitants des contrées africaines sont beaucoup plus proches de l’animal. Ces habitants sont noirs, très frustres, ils ignorent l’art et l’écriture. Je ne peux, évidemment, que le suggérer, mais pourquoi ne pas les ramasser vous-mêmes, en nombre suffisant ? Vous auriez ainsi une main d’œuvre assurément robuste, docile, et encore moins dispendieuse. Je suppose qu’en Afrique ça se trouve facilement."

 

Extrait (légèrement adapté) de La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière

 

 

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LA TRAITE DES ESCLAVES

 

 

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TRESORS D'ENFANTS

 

 

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LA COLONISATION

 

"HORN : Un nègre n’a jamais faim et n’est jamais rassasié ; il pourra manger beaucoup ou très peu, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, ou se passer de manger très longtemps. Il ne faut pas se faire une opinion selon nos habitudes de manger européennes ; un nègre ne ressent pas la faim ni la satisfaction comme un Européen ; il mange ce qu’il y a  quand il y a. Et je vous promets que la moindre parcelle de ce qu’il ingurgite lui profite.

 

CAL : Faim, un boubou ? Mais regardez-les donc : ils sont tous deux fois plus grands et plus forts que nous."

 

Extrait (légèrement adapté) de Combats de nègre et de chiens de bernard-Marie Koltès.

 

 

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AU MUSEE AFRICAIN DE LYON

 

 

 

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"JOURNALISTE :

Attention ! Attention ! Faites-moi de la place, je tiens un scoop !

Ici Ambre en direct du Musée Africain de Lyon où vient d'avoir lieu une fuite massive d'objets du

musée !

Habitants de Lyon, méfiez vous !

Les objets sont actuellement en train d'envahir la rue !

On vient d'apercevoir un masque faisant des loopings au-dessus de la cathédrale de Fourvière !

Des statuettes de porteuses d'eau font un picnic sur les berges du Rhône !

Un bateau de paille vient de faire la course avec les barques à l'étang de la Tête d'or !

Un mannequin de chef a frappé à la porte de l'Hôtel de Ville pour prendre le thé avec Gérard

Collomb !

J'apprends à l'instant qu' un batike vient de semer la pagaille au musée des tissages, il a

incité les broderies à se révolter ! !

La ville est envahie !

C'est la pagaille !

Habitants de Lyon, les objets africains ont envahi nos murs !

Ah !

On m'indique qu'ils se dirigent à présent droit vers le sud !

Prenez garde ! Prenez garde !"

  

Texte issu d'un travail d'écriture avec Suzanne Guillemin

 

 

 

Un grand merci à tous les participants:

 

Conception et mise en scène : Juliette Fernet, Baptiste Jamonneau

Musicien : Emmanuel Gence

Auteure associée : Suzanne Guillemin

Vidéaste associé : Francis Wolff

Avec : Nadir Sekaï, Sarah Lamèche, Erwan Marion, Dania Melhi, Lisa Peruzzo, Ambrinr Mayoud, Nesrine Ahmed-Chaouch, Cloé Péguera, Carla Terraillon, Maïssam Saker, Nayah Traoré, Margot Zorn, Morgiane Boukerker, Eliad Sautier, Méghan Bénachour, Lisa Ortega, Julie Vega, Imran Sekaï, Balkis Sekaï, Cassandra Amrani, Kaïs Amrani, Ambre Danière, Solène Danière, Mélissa eugène, Elisa Plasse, Paul Terraillon, Lucie Baillargeau, Emma Baillargeau, Thibault Delie, Charline Planel, Maêl Guekam, Adèle Pillet, Chaïma Beldalem

 

 

 

 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 18:35

tous

 

 

Lors de leur voyage au Burkina Faso de février / mars 2011, les artistes de Waaldé ont travaillé avec l'Association dijonnaise So Kono et l'association bobolaise Bobo Afrosik à la réalisation d'une Nuit métissée réunissant une cinquantaine d'artistes danseurs, comédiens, musiciens, français et burkinabés.

 

C'était aux Bambous, à Bobo Dioulasso, le 5 mars 2011.

 

Vidéo des répétitions, par Francis Wolff:

http://www.dailymotion.com/video/xhy7qn_cie-waalde_creation

 

Au programme : du théâtre en danse et en musique avec les textes de Karl Valentin, Molière, Patrick Dubost, Justin Ouedraogo, Logoby...

 

 

 

 zmarianne et oumar

La sortie au théâtre de karl Valentin / Photographie: Stéphanie Jamonneau

 

 

 

 

zlogoby et ju

Ergo Non Sum, Sed Vos Amos / Patrick Dubost / Photographie: Stéphanie Jamonneau

 

 

 

 

 

zambianceurs 

Les Ambianceurs de Bobo Dioulasso / Photographie: Stéphanie Jamonneau

 

 

 

Puis, en seconde partie de soirée, un Blind Test de folie où le métissage des équipes était un véritable atout, le jeu étant organisé en deux manches: la première tournait autour de tubes occidentaux dont il fallait trouver les auteurs; la seconde autour de rythmes africains dont il fallait trouver l'origine et le nom de la danse qui lui est associée!

 

 

Un grand merci à tous les participants pour avoir mis le feu aux Bambous: Logoby, Oumar, Kadi, Sabrina, Marianne, Juliette, Francis,  Arouna, Willy, Moumine et les musiciens du groupe Faso Folikan, Pierrot, Léo, Baptiste, Stéphanie, Eric, Manu, Arnaud, Vincent, Isabelle et toutes ses danseuse, les Ambianceurs de Bobo Dioulasso, Bernard et toute l'équipe des Bambous.

 

 

tous salut

Photographie: Stéphanie Jamonneau

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:53
Création franco-burkinabée sur un texte de Koffi Kwahulé

Un ascenseur s’élève au son de What a Wonderfull World, de Louis Armstrong, la version la plus ouatée.

A l’intérieur : un homme burkinabé  et une femme française.

Chacun dans sa bulle, tous deux semblent heureux, sereins tout au moins.

Mais soudain, la musique toussote, se délite, devient pâteuse, larmoyante, comme si tout ses ressorts avaient lâché, puis meurt prématurément.

L’ascenseur s’immobilise.

 

La situation, cocasse, semble propice à la rencontre.

Mais détrompez-vous. Dans Blue-S-Cat, aucun mot n’est échangé.

Le spectateur a accès au soliloque intérieur de cette femme qui se laisse aller à toutes les fantasmagories imaginables vis-à-vis de l’homme avec lequel elle est condamnée à l’enfermement ; des plus sensuelles au plus morbides.

Tantôt sources de crainte, tantôt sources de curiosité ; ses fantasmes sont toujours nourris par des à priori : ceux d’une femme occidentale face à ce qu’elle considère être la « culture africaine ».

 

Du théâtre à la comédie musicale, en passant par le mime, la danse et le slam, artistes français et artistes burkinabés  sont réunis sur scène pour raconter, éprouver et interroger ensemble la mixité culturelle et artistique.

 

 

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"Depuis l’Exposition coloniale de 1931 jusqu’au musée du Quai Branly, le regard occidental a construit un

« Autre » successivement fascinant, inquiétant ou désirable, mais toujours tenu à distance. Des stéréotypes qu’il s’agit aujourd’hui de bousculer."

 Benoît de L’Estoile, anthropologue

 

 

"Le texte de Koffi Kwahulé, dans son écriture, sa musicalité,  jusque dans ses didascalies, est une  invitation à un traitement pluri disciplinaire et offre aux comédiens, danseurs et musiciens une véritable base d’expérimentation de croisements entre les arts.

La situation, quant à elle, permet d’interroger ensemble le regard posé par le monde occidental sur l’Afrique, ainsi que les fantasmes et l’imaginaire qui en découlent. La forme elle-même en témoigne : la musique, la danse… Ne sont-ce pas là les ingrédients attendus d’un théâtre dit d’inspiration africaine?"

Baptiste Jamonneau

 

Texte  

Koffi Kwahulé

 

Mise en scène  

Baptiste Jamonneau

 

Jeu

Logoby, Oumar Nako, Marianne Simon

 

Musique

Arrouna, Dougoutigy, Guépard

 

 

 

Photographie: David Gensonnet / Marion Bargès / Trésors d'enfants

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:29

 

 

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     «L’Afrique n’a pas d’Histoire»           

     Victor Hugo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré les travaux menés par certains historiens et anthropologues, tel que le sénégalais Cheikh Anta Diop, l’Histoire du continent africain, reste très ignorée en France et partout ailleurs. Il semblerait même que certaines fausses idées soient véhiculées... Et lorsqu’un Président d’Etat fait preuve d’ignorance à ce sujet lors d’un discours prononcé sur le continent, lorsque celui-ci oublie même de citer l’homme qui a donné son nom à l’Université de Dakar d’où il prononce le discours, Cheikh Anta Diop, les réactions de la part de la communauté des historiens ne se font pas attendre.

Vingt cinq d’entre eux ont répondu à l’appel de la malienne Adame Ba Konaré, et ont collaboré à l’écriture du Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du Président Sarkozy.

 

Et si, comme pour faire un pied de nez à tous ceux qui pensent qu’une Histoire transmise de façon orale n’a pas de légitimité, nous allions nous rassembler pour se transmettre l’Histoire africaine comme le veut la tradition : en toute oralité.

 

"La démarche d’Adame Ba Konaré nous touche, et nous avons souhaité nous aussi répondre à son appel, non pas en tant qu’historiens évidemment, mais en tant qu’artistes, transmetteurs de paroles.

En s’appuyant sur l’introduction générale d’Adame Ba Konaré et la préface signée Elikia m’Bokolo, nous avons conçu un montage de texte ou chaque apport vient alimenter la réflexion en posant un regard différent sur l’histoire des relations franco-africaines, plus humoristique, plus poétique, plus romancé.

Il s’en dégage une joute discursive et musicale qui donne à entendre les voix de Amadou Hampâthé Bâ, Victor Hugo, Nicolas Sarkozy, Georges Hardy, Aminata Traoré, Victor Schoelcher, Thomas Sankara; ainsi que les sons de la flûte peule, du goni et du tama."

 Baptiste Jamonneau

 

 

Jeu

Juliette Fernet, Hélène Stadniki et Baptiste Jamonneau

Musique

Emmanuel Gence

Auteurs 

Adame Ba Konaré, Elikia M’Bokolo, Amadou Hampâthé Bâ, , Aminata Traoré, Thomas Sankara….

 

 

 

Photographie: David Gensonnet / Marion Bargès / Trésors d'enfants

 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:11

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EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE

 

Trésors d’enfants  répond à une commande passée par Waaldé auprès de deux photographes français installés au Mali. Cette exposition est librement inspirée d’un extrait du roman autobiographique Amkoullel, l’enfant peul de Amadou Hampâté Bâ, dans lequel l’auteur malien raconte comment, en 1910, il constitue avec un ami un véritable musée d’ordures des blancs.

 

Quels sont aujourd’hui les trésors des enfants africains ? La réponse toute en diversité.

 

Chaque enfant a son trésor et sa manière de se l’approprier, de le manipuler, d’en parler, de le montrer ou de le cacher.  Trésors d’enfants  c’est quelques portraits réalisés au Mali, pour voyager à la vitesse des enfants au milieu des trésors qu’ils sont prêts à exhiber, le temps d’un cliché

Marion Bargès / David Gensonnet

 

 

Trésors d’enfants, c’est aussi un pont entre deux domaines artistiques, le théâtre et la photographie : un atelier d’interprétation et de mise en scène mené en amont par Juliette Fernet a permis de responsabiliser les enfants face à l’image qu’ils allaient créer avec les photographes (choix du lieu, de la mise en scène…)

 

           Vernissage

 

Lecture d’extraits de Amkoullel, l’enfant peul, de Amadou Hampâté Bâ,  par les artistes de Waaldé.

-Les excréments des Blancs et le village d’ordure: un groupe d’enfants se pose des questions sur la couleur des excréments des blancs: sont-ils blancs ou noirs ? Une seule façon de vérifier les faits : mener une expédition dans le quartier interdit.

 -La déclaration de guerre: Amadou Hampâté Bâ raconte les idées que les gens de Bandiagara se faisaient sur la première guerre mondiale. Il relate ensuite le retour de guerre, et la démystification de l’homme blanc qui s’en suivit.

 

Lecture d’extraits du Crocodile de Paris, une pièce de Catherine Anne, par les jeunes comédiens qui participent avec Waaldé à la création de Afrique, entre chimères et réalités.

-Deux jumelles noires se réveillent un matin : l’une est devenue blanche !

 

Photographies

Marion Bargès et David Gensonnet

  

Collaboration artistique

 Juliette Fernet

Commissaire et graphiste de l’exposition 

Amélie Bérody

 

Lectures / Vernissage 

Eliad Saultier, Morgianne Boukerker, Carla Teraillon, Juliette Fernet, Baptiste Jamonneau

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 15:54
Depuis octobre 2010, au Nouveau Théâtre du 8e, un groupe d’enfants lyonnais participe à la réflexion menée par la Cie Waaldé en travaillant avec les artistes à la création de Afrique, entre chimères et réalités 
Explorations 
Grâce à la société multiculturelle dans laquelle ils grandissent, et parfois à leur famille mixte, les enfants français ont aujourd’hui un rapport immédiat à la diversité du monde.Mais qu’est ce que l’Afrique ? Quel regard portent-ils sur ce continent ? Quel imaginaire suscite chez eux le quotidien d’un village africain ?Comment s’expliquent-ils la présence en France de cette part de l’humanité ? Après avoir exploré pendant une année le continent africain au travers d’un travail d’investigation mené en région lyonnaise, les acteurs en herbe du Nouveau Théâtre du Huitième vont être mis en relation avec des enfants qui vivent à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.  
 Echanges 
C’est un monde nouveau, vierge de tout paysage, de toute histoire et de toute humanité que mettent en jeu les artistes de Waaldé.Par un travail d’écriture et la réalisation d’un film, enfants lyonnais et bobolais seront mis en relation afin de créer collectivement, et ce malgré l’éloignement géographique, un monde imaginaire commun.Quels paysages conserver ? Quel objet ramener ? Comment envisager le vivre-ensemble ? S’inspirant de la réalité dans laquelle ils vivent pour remplir et faire vivre ce nouveau monde, le processus de création sera ainsi l’occasion de mener un échange qui permettra aux enfants de définir et de partager le point de vue qu’ils ont sur le monde.

 

 

Equipe artistique

Juliette Fernet, comédienne, metteure en scène; Baptiste Jamonneau, comédien, metteur en scène; Suzanne Guillemin, auteure; Francis Wolff, réalisateur; Emmanuel Gence, musicien.

 

Coordinateurs au Burkina Faso

Abdoul Karim Koné, comédien, auteur, slameur; Aurèle Destin, maîtresse à l’école française André Malraux; Diarra Zacharie, Président de l’Association Education Sans Frontières.

 

Groupe de travail constitué en France :

40 enfants et adolescents de 6 à 16 ans, issus du quartier des Etats-Unis dans le 8e arrondissement à Lyon.

 

Groupes de travail constitués à Bobo Dioulasso 

- une classe de CM2 de l’Ecole Française André Malraux.

- une classe de CM2 de l’Association Education sans frontières.

 

Intervenants extérieurs, partenaires  

Ya Mutuale Balume, professeur en sociologie ; Quentin Mégret, ethnologue ; Association des Burkinabés de Lyon ; Association des Etudiants de Cultures Africaines de Lyon-AECAL ; Resacoop ; Musée africain de Lyon ; NTH8/Nouveau Théâtre du 8e ; Centre Culturel Français Henri Matisse de Bobo Dioulasso.

 

Calendrier prévisionnel de la saison 2011 - 2012

 

Septembre 2011 : Démarrage du projet en France et au Burkina Faso.

Octobre 2011 : Premier voyage. Interventions de Suzanne Guillemin et de Baptiste Jamonneau à Bobo Dioulasso. Travail d’improvisations, travail d’écriture.

Mars 2012 : Deuxième voyage. Interventions de Juliette Fernet et Francis Wolff à Bobo Dioulasso. Réalisation d’images.

Mai 2012 : Troisième voyage. Interventions de Abdoul Karim Koné à Lyon. Travail sur le slam. Finalisation du projet en France (2 représentations publiques au Nouveau Théâtre du Huitième début juin)

Juin 2012 : Quatrième voyage. Travail de jeu et de mise en scène. Finalisation du projet à Bobo Dioulasso (représentation publique au Centre Culturel Français Henri Matisse).

 

 

 

 

Photographies: David Gensonnet / Marion Bargès / Trésors d'enfants

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 08:07
La Compagnie Waaldé met en place un échange avec le Burkina-Faso et le Mali dans l'objectif de questionner, au travers du métissage artistique et culturel, l'actualité des rapports franco-africains

Afrique, entre chimères et réalités

Création qui met en lien 70 enfants et 5 artistes français et burkinabés

Trésors d’enfants

26 portraits réalisés au Mali pour voyager à la vitesse des enfants au milieu des objets qu’ils sont prêts à éxhiber, le temps d’un cliché

En toute oralité

Une joute discursive et musicale qui répond à l’appel de l’historienne malienne Adame Ba konare

Blue-S-Cat

Une création franco-burkinabée sur un texte de l’auteur ivoirien Koffi Kwahulé

 

 

"Je suis fils d’expatriés qui ont vécu dix-sept ans en Afrique. Mon frère y vit depuis maintenant dix ans. Je me dis « ami de l’Afrique ». Et pourtant, lors d’un premier voyage au Burkina Faso à l’occasion de la 11ème édition du Festival International de Théâtre pour le Développement à Ouagadougou, je suis surpris de découvrir une activité théâtrale très riche en Afrique de l’Ouest.

 

Je prends conscience par la même occasion de ma méconnaissance et des a priori que j’ai vis-à-vis de l’histoire et de la culture de la civilisation africaine.

Mais surtout, je rencontre la part du colon qui est en moi. Là-bas, je suis riche, je ne suis pas n’importe qui, on est fier de marcher à mes côtés, on me porte un respect qui tend parfois à la subordination. Là-bas, les rapports humains sont à questionner en permanence.

 

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La démarche se veut artistique et politique

 

Artistiquement parlant, je désire susciter la rencontre entre des artistes burkinabés et des artistes français de ma génération et tendre avec eux vers un travail collectif, où chacun puisse mettre sa culture au service de la création théâtrale. L’objectif est de provoquer le métissage artistique et culturel pour faire apparaître de nouvelles formes.

 

Politiquement parlant, je souhaite poser un point de vue subjectif et varié sur les relations franco-africaines. Je veux porter une parole issue des hommes et des femmes qui peuplent les pays concernés, une parole qui serait le fruit de rencontres et d’échanges d’idées.

 

Baptiste Jamonneau / Directeur artistique

 

Photographies: David Gensonnet / Marion Bargès / Trésors d'enfants

 

 

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